jeudi 20 novembre 2014

Macron ne veut pas mettre les 35 heures «sur un piédestal»


Il persiste et signe. Le ministre de l'Économie Emmanuel Macron s'est à nouveau prononcé à l'Assemblée Nationale, ce jeudi matin, à propos des 35 heures. Il souhaite les «défendre (...) sans pour autant les mettre sur un piédestal», a-t-il déclaré, en insistant sur le dialogue social à l'intérieur des entreprises pour d'éventuels aménagements. «Le cadre légal n'est pas suffisant parce que salariés comme entreprises ont besoin de plus de souplesse. Qui serions-nous pour dire à quelqu'un qui souhaite (travailler plus) que c'est impossible?», s'est notamment interrogé le ministre.
«Dans le cadre légal des 35 heures, comment faire en sorte que des accords majoritaires puissent donner plus de flexibilité sur certains territoires ou dans certaines branches? (...) C'est cette voie qui doit être poursuivie», a-t-il jugé. Le ministre a souligné que si la réforme des 35 heures avait eu «un effet bénéfique (...) sur l'emploi» et était «acceptée et bien reçue par les Français», elle avait «créé un signal négatif pour les entreprises étrangères qui voulaient investir en France», et ce malgré une durée effective du travail dans le pays qui dépasse ce volume horaire affiché.

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